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ICI tout va bien
Dans ce numéro 56, ITVB fait son marché auprès de ceux et celles qui ont mis en place des circuits courts alimentaires et de proximité. On y parle AMAP, Voisin de paniers côté citoyens engagés, point de vente fermier organisé côté producteurs, mais aussi d'un choix porté par une collectivité territoriale afin que les collégiens mangent local et bio... Ici, on s'approprie des formules existantes qui fonctionnent, d'autres en recherchent de nouvelles, voulant innover pour aller à la rencontre de nouveaux « consomm'acteurs ».
Et puis le pas de côté, qui permet de tirer une ficelle pour parler laine, filière laine et également théâtre de marionnettes où le personnage principal cheminant pour combler sa faim, montre que lorsque nous mangeons du pain, nous ne faisons pas que manger du pain !
Autrement dit par Yuna Chiffoleau, chercheuse INRAE, spécialiste des circuits courts lorsqu'elle évoque l'implication des acteurs et sa signification sociologique : « Le circuit court est plus que l'expression du commerce, c'est du lien social, c'est un ancrage territorial et non un repli. Il combine reconnaissance individuelle et action collective, renouvelant ainsi le rapport entre individu et collectif.» Une sorte d'invitation à se positionner prochainement au niveau local en tant que citoyen et citoyenne.
Bonne lecture. ITVB vous donne rendez-vous en décembre pour le dernier numéro de l'année.
Sarrant | 32
Les contes et autres histoires enfantines font du loup le grand méchant … Dans cette « fable » où son rôle est primordial, il apparaît ni bon ni mauvais mais utile à l’équilibre de l’écosystème de l’île. Inspiré d’une histoire vraie, le récit aux allures de documentaire, fera à coup sûr changer l’imaginaire du loup auprès des jeunes et moins jeunes lecteurs.
Comme prévu, ITVB revient après une pause de trois mois née d’une volonté d’évoluer, de se questionner en se rapprochant pour cela des lecteurs qui ont joué le jeu et permis ainsi d’enrichir la réflexion* souhaitée.
Évoluer, ce n’est pas tout changer comme vous allez le lire, c’est repenser au positionnement de la Lettre qui avait démarré en 2017, c’est tendre l’oreille à ce qui nous entoure, c’est ouvrir toujours et encore nos horizons, laisser aller notre envie de faire avec, de vous donner envie d’aller sur le site, mais c’est aussi se parer de quelques atours, de couleurs, afin de se mettre ainsi sur son 31. (Tiens ! c’est le numéro de mars)
En partant en quête pour ce numéro à la rencontre d’hommes et de femmes, de collectifs, de collectivités, l’évidence était là : choix de vie, envie de faire autrement, énergie à transformer, à porter la voix, à renouer avec le vivant. ITVB se devait d’apporter la même intensité d’éclairage à travers la mise en avant de ces récits, elle le fait en créant de nouvelles rubriques, en s’interrogeant sur un demain qui se voudrait être aujourd’hui, en se rapprochant de partenaires positifs « des ondes » …
Vous informer bien sûr et donner également les clés à ceux et celles qui veulent agir, car vous l’avez souhaité aussi en tant que lecteurs.
Le printemps des poètes est là, avec lui Henri Gougaud et les mots empruntés à son dernier ouvrage : « Le but n’est pas d’être meilleur, souvenez-vous bien de cela. Il est de devenir vivant, de plus en plus intensément. » Bonne lecture. Vos retours seront les bienvenus.
Résumé compte rendu questionnaire, cliquer ici.
Nailloux | 31
Qu’est ce qui peut faire « basculer » un cargo de marchandises ? La météo ? Un accident ? Non, une baignade en mer autorisée par sa commandante. Ce moment transgressif, en suspens, va faire surgir un avant et un après pour chaque membre de l’équipage. Et si cette irruption du mystère dans la routine de la vie à bord d’un cargo offrait à chacun la possibilité de trouver sa place sans donner place au pouvoir.