La LETTRE du Mois

Lettre N° 48 - Février 2024
Lettre N° 47 - Décembre 2023

 

LIGNE ÉDITORIALE

ICI, tout va bien est né en 2017. Dans sa version actuelle démarrée avec le numéro de mars 2021, ITVB veut plus qu’hier faciliter le déclic du passage à l’action, de la co-construction, de l’envie de faire avec, de se remettre en phase avec le vivant, de s’impliquer ponctuellement ou à long terme dans un projet à travers la mise en avant de récits proches de chez nous* et parfois plus loin.

Marie-Hélène Lopez

Point commun de ces initiatives, solutions ou pratiques innovantes : elles sont vectrices d’émancipation, de mieux-être, de sens par leur parti-pris environnemental, leur modèle économique et social, leur gouvernance aussi.

Poursuivre le journalisme positif, bien sûr, reposant sur de nouveaux imaginaires, des envies de possibles en appuyant sur l’engagement et les énergies collectives.

L’art, la culture, seront des leviers toujours essentiels dans ce devenir proche.

Les forces pour agir sont là, à nous de les saisir.

« Il n’y a pas de lendemains qui chantent, il n’y a que des aujourd’hui qui bruissent » selon « les furtifs » d’Alain Damasio.

Marie-Hélène Lopez, journaliste, responsable de la Publication.

*Territoire d’information : les départements 24, 31, 32, 33, 40, 47, 64, 65.

ITVB c’est 9 lettres par an que l’on peut recevoir par mail gratuitement en s’abonnant ; possibilité de faire un don avec déduction fiscale.

Gardères 65

Quand dans un petit village de cinq cents habitants, Madame le maire lance un appel dans le bulletin municipal annuel pour un projet de commerce multiservice et qu’une enfant du pays répond : « si vous cherchez une épicière madame le maire, et bien moi je cherche une épicerie »… Reste  la mise en place.


Alors que tout démarre par une rencontre inespérée entre la première édile Ginette Curbet et Laetitia da Costa, les deux protagonistes vont devoir  faire appel à leur persévérance pour que le multiservices de Gardères voit le jour. « Notre premier rendez-vous date de 2014. Il y a eu de nombreuses étapes, l’étude du projet, la recherche des subventions avec un arrêt du projet qui correspondait à la création de la nouvelle communauté de Communes, puis le choix du lieu, la construction du bâtiment… Le deal étant que c’était la commune qui créait l’espace et que j’en assurai la gérance avec l’objectif d’en faire un lieu commercial, de services et de lien social, tout ce que je souhaitais. Notre duo a bien fonctionné d’autant qu’il a fallu frapper aux bonnes portes pour les financements ce que maîtrisait entre autres Madame Le maire» raconte la gérante de l'épicerie-multiservice le Grenier, ouvert en août 2019.

Une épicerie dotée d'un vrai multiservices
Fleuriste pendant  15 ans, le projet de Laetitia da Costa de se mettre un jour à son compte avec l’idée d’une épicerie en milieu rural est donc aujourd’hui une réalité.  
Dans une atmosphère accueillante, aménagé par sa gérante, le Grenier propose plus de 5000 produits entre l’épicerie, la crémerie, les légumes et fruits et le vrac. Mais comme le précise sa dénomination de multiservices on y trouve aussi du pain et des viennoiseries du jour, le journal, un dépôt pressing, un relais colis… et le dimanche le poulet fermier rôti.

 

Et une attention à  la demande des clients
L’offre est en cours d’évolution constante avec une volonté d’aller de plus en plus vers des produits  bio, locaux, en vrac… pour répondre à la demande «  Je suis attentive à ce que veulent les clients qui viennent du village mais aussi des alentours de plus en plus. Ils jouent le jeu depuis le début. Les prix pratiqués, me disent-ils, sont corrects et ils sont souvent positivement surpris par la note.»


« Mon commerçant zéro déchet », label adopté dès le départ
Très sensible à l’écologie, la nouvelle épicière s’est lancée dans l’aventure en adoptant dès le départ  le  label « mon commerçant zéro déchet » proposé par le syndicat mixte de collecte de déchets, le Symat (65) qui est un engagement à produire le moins possible de déchets à travers des pratiques du commerçant dont la mise à disposition des cartons et cagettes, l’acceptation des contenants personnels des clients, le tri correct des déchets, la signalisation des produits proches de leur date de péremption ou abîmés à tarif réduit …


Complété par la mise en place de l’application « Too good to go »
Pour lutter encore plus contre le gaspillage, notre commerçante qui fonctionne avec l’application « Too good to go », ne jette pas ou très peu de produit depuis l’ouverture. « C’est facile à mettre en place, c’est une proposition qui fonctionne très bien dans notre campagne, et qui a pu aider certaines personnes dans l’ennui à certains moments puisque le prix vendu du panier est  proposé à un tiers de valeur et quel plaisir de ne pas jeter. En un clic on sait qu’au Grenier de Gardères il y a un panier à récupérer. Les personnes paient directement à « Too good to go » qui en fin de mois me reverse l’ensemble des ventes en prenant sa commission ».



Entre nous :


> Grande satisfaction : «Avoir enfin réussi à monter un projet qui est présent  depuis l’enfance.»





> Solutions à trouver prochainement ? « Je ne suis pas une lève-tôt, et il faut se lever très tôt pour cette activité… Mais il y a une solution évidemment qui va se mettre en place.» 



Pour les plus curieux : https://www.facebook.com/leGrenierGarderes/


Je m’engage à apporter mon expérience sur un projet similaire, vous pouvez me contacter :
Laetitia Da Costa  -  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


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