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LIGNE ÉDITORIALE
ICI, tout va bien est né en 2017. Dans sa version actuelle démarrée avec le numéro de mars 2021, ITVB veut plus qu’hier faciliter le déclic du passage à l’action, de la co-construction, de l’envie de faire avec, de se remettre en phase avec le vivant, de s’impliquer ponctuellement ou à long terme dans un projet à travers la mise en avant de récits proches de chez nous* et parfois plus loin.
Point commun de ces initiatives, solutions ou pratiques innovantes : elles sont vectrices d’émancipation, de mieux-être, de sens par leur parti-pris environnemental, leur modèle économique et social, leur gouvernance aussi.
Poursuivre le journalisme positif, bien sûr, reposant sur de nouveaux imaginaires, des envies de possibles en appuyant sur l’engagement et les énergies collectives.
L’art, la culture, seront des leviers toujours essentiels dans ce devenir proche.
Les forces pour agir sont là, à nous de les saisir.
« Il n’y a pas de lendemains qui chantent, il n’y a que des aujourd’hui qui bruissent » selon « les furtifs » d’Alain Damasio.
Marie-Hélène Lopez, journaliste, responsable de la Publication.
*Territoire d’information : les départements 24, 31, 32, 33, 40, 47, 64, 65.
ITVB c’est 9 lettres par an que l’on peut recevoir par mail gratuitement en s’abonnant ; possibilité de faire un don avec déduction fiscale.
La Lettre Du Mois
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Ce numéro 49 s’intéresse aux nouvelles pratiques, aux discours et propositions en direction des jeunes. Portées pour la plupart par des associations mais aussi des collectivités publiques, ces actions éducatives s’inscrivent dans le cadre scolaire et en dehors. Dans le premier cas, les actions entreprises ont l’objectif de rebattre les cartes : en plaçant la pratique manuelle comme un vrai choix d’orientation pour demain, en affûtant l’esprit critique des jeunes face aux informations ou encore en remettant au cœur des conversations des sujets tabous pour mieux les apprivoiser.
Toutes ces associations ont pris le parti d’agir également en dehors de l’école, venant rejoindre d’autres propositions présentées ici et qui se veulent tout aussi ambitieuses et volontaires : mieux connaître notre environnement, donner une nouvelle chance à des jeunes par la marche ou préserver l’imaginaire de chacun à partir de pratiques circassiennes.
Quel foisonnement d’idées ! Pour faire grandir la « petite graine » comme la nomment souvent les personnes intervenantes.
À l’école ou en dehors de l’école, dans un monde en profonde mutation, l’éducation n’aurait-elle pas au final sa place tout au long de la vie de chacun ? La question posée pourrait trouver une réponse notamment à travers l’éducation populaire comme l’explique, dans ce numéro, Sylvain Wagnon, historien de l’éducation nouvelle. Par ses valeurs, ses pratiques, sa diversité et son dynamisme, l'éducation populaire apporte des réponses en dehors du cadre scolaire. Pas étonnant qu’aujourd’hui, on lui trouve un nouvel attrait…
Bonne lecture.
En route pour la réintégration d’une pratique manuelle au collège
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Arsac | 33
Afin de renouer avec le plaisir de faire avec ses mains, de s’ouvrir à des métiers manuels, une association propose un programme de pratique artisanale avec des professionnels en direction des classes de 5ème. Plus qu’une sensibilisation, l’association œuvre à moyen terme à la réintégration de la pratique manuelle au sein des programmes scolaires.
Face aux informations, affûter l’esprit critique des adolescents
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Mérignac | 33
Partant du constat que les jeunes manquent de repères en matière de vraies et fausses informations, un média de proximité indépendant, un an après sa création, met en place une action d’éducation aux médias. Affûter l’esprit critique, faire découvrir le journalisme auprès des collégiens, telle est l’ambition de l’association créée dans ce but.
Comment porter un autre regard sur « les règles » à l‘école ?
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Biscarosse, Hagetmau, Gabarret, Labouheyre, Labrit, Pouillon, Mont-de-Marsan, Saint-Paul-lès-Dax | 40
Elles ont osé employer sans détour les mots –règles, menstruations, sexualités, consentement- et les ont amenés dans l’espace public. Ici, pas de provocation. Il s’agit tout simplement de mettre ces sujets au sein de la vie quotidienne des jeunes. Débats, soirées, actions dans les collèges landais, mais aussi festival… tout l’arsenal de ces drôles de dames, car elles ont aussi de l’humour, est à découvrir.
Quand une commune favorise l’action éducative à l’environnement
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Casteide-Cami | 64
Dans une commune de moins de 300 habitants, des élus font le choix d’augmenter leur surface forestière à travers une opportunité pour la dédier à des actions éducatives à l’attention des jeunes. Préserver le patrimoine, agir pour demain, dispenser un discours pédagogique sont les axes forts de cette action.
Prendre place dans un « monde inutilement compliqué »
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Saint-Jean-Poutge | 32
Le cirque lui a donné un métier alors que l’école le mettait en difficulté. A 25 ans, il monte une compagnie de cirque proposant des spectacles joués en Gironde puis dans le Gers où il est revenu et s’est installé. Comme pour redonner ce qu’il a reçu, nourrir aussi la créativité, le circassien avec son collectif intervient avec ferveur auprès de nombreux publics jeunes. Explications sans acrobatie…
La marche pour ouvrir des chemins aux jeunes en grandes difficultés
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Paris, Rennes, Lyon
Quand la marche offre une mesure éducative alternative pour des jeunes souvent nommés « incasables ». L’initiative mise en place par une association voici 20 ans, permet à des filles et des garçons de trouver pas à pas leur autonomie, en s’engageant dans un projet individuel de marche. Et si faire le choix de marcher annonçait déjà une première victoire pour ces jeunes…