À travers des actions, des récits, une enquête de terrain, un spectacle… l'eau, ce fluide insaisissable...?, essentiel pour tous les vivants, prend des formes multiples et sensibles dans ce numéro 54.
Elle est au cœur des préoccupations de nos interlocuteurs, certains la cultivent, rappellent nos liens indissociables avec elle, la mettent en scène sous ses aspects les moins perçus, tandis que d’autres imaginent ses droits intégrant l’ensemble des vivants, s’interrogent également sur ce qu’elle va nous demander comme adaptation et transformation concernant le littoral.
Tous ces témoignages nous rappellent que les affaires d’eau ne sont pas faites que d’eau, ils font émerger encore une fois l’indispensable nécessité et la volonté d’échanger, de communiquer autrement, de faire converger art, sciences et techniques, de négocier de nouvelles formes de débats, de penser ou repenser ce « bien commun » de l’eau, d’envisager d’autres alternatives ou approches existantes ou encore inconnues. La résignation n’est ici pas de mise, notre devenir est en cours de création nous permettant de goûter pleinement la citation de Paul Valéry « Que serions-nous sans le secours de ce qui n’existe pas ? »
