Toulouse 31

Souvent hébergés en périphérie, les demandeurs d’asile ont des difficultés pour se déplacer. Afin de répondre à cette problématique,  une association lance un appel pour trouver des vélos en état de marche et ça roule…

 Hébergés et accompagnés socialement et administrativement par les CADA (centres d’accueil pour demandeurs d’asile), les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de travailler. Si une grande partie des journées est occupée à réaliser des démarches administratives, médicales et autres comme l’apprentissage du français, la gestion du temps d’attente est difficile pour les demandeurs d’asile, comme le précise Virginie Falcucci — agent de vie sociale au CADA Via Tolosa (géré par - l'Association des Cités du Secours Catholique) : "En dehors des démarches qu’ils ont à accomplir, l’attente d’une réponse cruciale pour leur avenir est en anxiogène et ils tournent bien souvent en rond. Aussi, j’ai été très contente quand les jeunes, qui sont l’essentiel des personnes que l’on accueille, m’ont demandé de voir si on pouvait trouver des vélos qu’ils se chargeraient de réparer".

Un appel est lancé via la Presse
Pour faire suite à cette demande, notre interlocutrice lance un appel par l’intermédiaire de la Presse. Les premières bicyclettes sont apportées par l’association Caracole (association de l’économie solidaire) et c’est une quinzaine de vélos qui va ainsi arriver au fil des jours.
Si la plupart sont en état de marche, d’autres nécessitent quelques petites réparations. Un contact est pris auprès de l’atelier participatif toulousain, le ZINC (Zone d’Initiative Citoyenne) avec lequel un partenariat est convenu. Gracieusement, outils et pièces lorsqu’elles sont d’occasion sont mis à la disposition des demandeurs d’asile." Le travail à l’atelier est un moment très apprécié. Ils font quelque chose de leur main, bénévolement, bien sûr, ont la satisfaction du résultat et c'est aussi un lieu où ils sont amenés à rencontrer d'autres personnes qui bricolent aussi, ce qui les sort de leur quotidien".

Au final, une convergence de satisfactions
À raison d’un vélo par appartement, soit un pour 3 demandeurs d’asile, celui-ci permet désormais les déplacements en ville sans occasionner un coût de déplacement, de pratiquer de l’exercice et d’être, bien sûr, plus autonome. Ces multiples avantages amènent l’association à poursuivre l’aventure. Avis aux futurs donateurs.
Dans le même temps, une bonne nouvelle arrivait avec la gratuité des bus dans l’agglomération toulousaine, désormais accordée aux  demandeurs d’asile et ce pour  une durée de 6 mois ; une demande formulée depuis des mois par les associations qui mettaient en avant que de nombreux CADA étaient excentrées du centre-ville.

 


Entre nous



> Grande satisfaction ? "De voir leur sourire, de voir que l'on a pu simplement répondre à une demande qui correspondait à un réel problème".



> Solutions à trouver prochainement ? "On est tellement débordé par les démarches, c'est de ne faire qu'accueillir mais pas d'aider à leur intégration".

 





Pour les plus curieux : http://acsc.asso.fr


Je m’engage à apporter notre expérience sur un projet similaire, vous pouvez me contacter : Virginie Falcucci  -  06 81 77 06 79

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REDACTION

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