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L’histoire de la SCOP Laporte à Samadet dans les Landes démarre avec le départ en retraite d’un artisan patron ébéniste. Quinze ans plus tard, la petite entreprise présente un effectif de 20 salariés associés dont un gérant qui aime à raconter ce qu’est la vie d’une SCOP en interne, ce qu’elle change dans les relations au travail.
On prend plaisir à l’écouter.

La SCOP (société coopérative et participative ou société coopérative ouvrière de production, si l’on est plus sensible à l’historique) tend à devenir de plus en plus une réponse, notamment dans la transmission. Les chambres régionales des SCOP participent à changer l’idée d’un recours de dernière minute pour en faire une solution pleine d’avenir qui s’adresse à toutes les activités et à toutes les tailles de l’entreprise.

Une aventure humaine basée sur le principe de solidarité
À Samadet, Pierre Baillet le gérant de l’entreprise, version SCOP, rappelle que l’entreprise initiale lors de la transmission allait bien et qu’aujourd’hui elle va très bien.
"C’est une aventure humaine basée sur le principe de solidarité qui impulse le reste : l’implication, l’autonomie, l’autogestion faisant place à la hiérarchie, l’investissement humain. Chaque salarié est propriétaire de son outil et les décisions sont prises ensemble (une personne = une voix), pour les investissements, les embauches… le gérant ne peut pas faire n’importe quoi même si c’est lui qui garde le cap".
Ce type de fonctionnement a permis à l’entreprise de se repositionner sur de nouveaux marchés : d’aller vers l’agencement de l’aménagement de locaux professionnels, de créer un bureau d’étude, d’augmenter son chiffre d’affaires, le nombre de salariés…
Chaque année,  l’assemblée générale réunit les actionnaires. Selon les résultats de l’entreprise, les excédents sont redistribués aux salariés sous forme de participation et celle-ci est défiscalisée.

Sécurisation des emplois et pérennité de l'entreprise
Issu du monde de l’entreprise classique, Pierre Baillet conclut son propos,  sur encore et toujours l’humain : " Lorsque de nouveaux salariés arrivent, l’idée est qu’ils deviennent au plus tôt des associés et pour cela il faut veiller à leur intégration, à la sécurisation de l’emploi. La pérennité de l’entreprise se pose ainsi. Dans 30 ans et plus, je veux que cette entreprise existe même si je ne suis plus là".

Entre nous…
> Solutions à trouver prochainement ? "le départ du gérant et assurer son remplacement d’ici 2 à 3 ans. Il y a une transmission à faire et pour cela nous sommes accompagnés par un Cabinet Conseil."
> Grande satisfaction ? "Voir que l’on est content de travailler ici, avoir une entreprise qui dégage des résultats pour ses salariés, être passé  d'un marché régional à un marché national et voir aussi que les clients trouvent dans notre organisation un plus dans la qualité de notre travail."

Pour les plus curieux : https://scoplaporte.fr

 

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REDACTION

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