Biscarrosse 40

À la retraite, elle voulait monter avec quelques copines une association pour aider les jeunes sortis de la scolarité sans diplôme… Renseignements pris, le projet se modifie et s’adresse aux personnes souhaitant acquérir la maîtrise de la langue française. Aujourd’hui l’association est présente sur de nombreuses localités des Landes avec la volonté de relever le défi au regard des nouveaux étrangers qui arrivent.

 

En dix ans, l’association « la clé des mots » s’est structurée pour se stabiliser depuis quelque temps à  20 bénévoles (de 24 à 87 ans) intervenants sur différentes communes, Biscarrosse, Pissos, Parentis-en-Born… et auprès d’un public adulte qui tourne autour de 70 apprenants chaque année. « On a commencé par quelques personnes inscrites et en quelques mois le bouche-à-oreille a fonctionné dans une région comme la nôtre qui est loin des villes, au nord des Landes. Et pour l’aide au devoir, à bien distinguer du soutien scolaire, nous intervenons dans quatre écoles sur ce même territoire ».


Des apprenants différents selon les lieux
Les cours adultes sont dispensés tout au long de la journée par niveaux à raison de deux fois par semaine avec parfois la nécessité de passer par les cours individuels.
Au préalable, les apprenants adhérent à l’association (15 €) et participent à raison de 10 € par trimestre (sauf difficulté financière) aux frais de l’association ; montant qui vient s’ajouter aux aides de la Mairie de Biscarrosse, du Comité départemental et d’autres partenaires publics et privés.
« Moi qui pensais donner avec quatre ou cinq copines des cours de français… On est bien loin de tout cela, il y avait un réel besoin. La population des apprenants est différente selon les lieux. Il y a les saisonniers, pour la plupart des Polonais et des Espagnols et les personnes issues de l’immigration qui viennent des pays de l’Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique. Quels qu’ils soient, leur volonté d’apprendre et leur assiduité aux cours sont identiques ».


La nécessité de communiquer et de créer des liens sociaux
Pour la présidente de l’association, ancienne enseignante, au-delà de parler le français, il y a la nécessité de communiquer et de créer des liens sociaux pour ceux qui s’inscrivent : « Leur histoire et leur  parcours sont divers. Il y a le jeune qui n’est jamais allé à l’école et qui n’avait qu’une préoccupation, survivre lui et sa famille et qui veut aujourd’hui s’intégrer. Il y a les réfugiés que l’on aide pour passer leurs examens de français. Il y a celles qui veulent pouvoir échanger entre femmes étrangères dans une langue commune. Je me souviens aussi de cette Marocaine qui voulait lire des romans français. Et bien à 62 ans, à force de persévérance, elle y est arrivée. C’est merveilleux ».


Entre nous




> Grande satisfaction ? "C’est de sortir des personnes de l’isolement, de favoriser par la maîtrise de la langue l’intégration et de voir aussi la richesse humaine que nous apportent les relations avec les étrangers".
> Solutions à trouver prochainement ? "Il va falloir trouver des solutions en termes de lieux et de bénévoles au regard des demandeurs d’asile qui vont arriver mais on a su toujours y faire face, alors…".




Pour les plus curieux : http://www.lacledesmots.net



Je m’engage à apporter mon expérience sur un projet similaire, vous pouvez me contacter :
Evelyne Tassin  -  Tél. 06 71 93 75 93

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REDACTION

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