Labastide-Cézéracq - 64

Partager des informations, réfléchir sur  des actions concrètes pouvant être  mises en œuvre dans leur village, c’est l’objectif d’un collectif de citoyens qui souhaite participer activement à la transition écologique.
Ça vient de démarrer… Et ça démarre plutôt bien.

 

Situé à quelques kilomètres d’Orthez (64), Labastide-Cézéracq est un village aux maisons en galets qui aurait été construit à l’emplacement d’une motte féodale (fortification du moyen âge élevée sur une butte). La commune compte aujourd’hui un peu plus de 500 habitants et bénéficie d’une vie associative active avec près d’une dizaine d’associations.


Habitude de se côtoyer et sensibilité à la nature
Notre interlocuteur Albert Bonnecaze, aujourd’hui à la retraite, aime à rappeler que s’il existe une culture béarnaise, on sait aussi accueillir les étrangers et qu’un événement nommé « les saveurs du monde » permettait voici quelque temps de connaître ses voisins étrangers à travers leur gastronomie. Aujourd’hui encore des temps forts jalonnent la vie sociale de la commune.
Côté environnement, le village porte une attention particulière au gave de Pau qui jalonne la partie ouest de la commune depuis près de 15 ans, en organisant des journées de nettoyage sur les berges.
Habitude de se côtoyer, sensibilité à la nature ne sont certainement pas étrangers à l’actualité de ce nouveau collectif qui s’est saisi de la transition écologique en voulant en devenir des acteurs dans leur quotidien : « Il me semble important de rappeler comment on vit dans ce village, cela explique certainement la dynamique qu’il y a eue lorsqu’en novembre dernier, on a organisé avec le collectif naissant une soirée pendant laquelle ont été diffusés le film de Marie-Monique Robin « qu’est-ce qu’on attend ? » qui met en avant les actions de tout un village dans l’est de la France et le documentaire sur la famille zéro déchet. Il s’est dégagé ce soir-là une vraie envie de mener une réflexion et d’aller vers des actions concrètes.»


Chacun possède des connaissances, des savoir-faire, des envies…
Fort de cette première réunion, ouverte aussi sur l’extérieur, qui réunissait donc plus d’une quarantaine de personnes, une deuxième soirée est alors planifiée en janvier 2019.
Au cours de cette dernière, des groupes de travail se sont constitués sur les thèmes de l’énergie, du transport, de la consommation, de la gestion des déchets, de l’éducation…
« L’idée est que chacun possède des connaissances, des savoir-faire, des envies et aussi des inquiétudes et que l’on peut les transposer dans une démarche citoyenne, fédératrice et active. Soit on a l’information et on en discute, soit on va la chercher auprès d’organismes, d’institutions locales… afin de comprendre comment on peut s’y prendre pour devenir des acteurs de la transition » poursuit le représentant du collectif lors de notre interview.


Le collectif essaie de se saisir de tout ce qui existe pour décider
Pour l’instant tout le monde s’active, ici sur les mobilités alternatives ; là on se renseigne auprès des syndicats d’énergie ou des sociétés de productions locales car la proximité du gave donne des idées déjà mises en œuvre dans les alentours. Le collectif essaye de se saisir de tout ce qui existe pour pouvoir décider en toute connaissance.
« Le collectif est récent, mais c’est déjà passionnant de s’approprier l’information, de comprendre et de vouloir que cela débouche sur des actions rapidement. Notre prochaine réunion est le 7 avril et il faut que chacun arrive avec ses contributions ».
Évidemment, lors des regroupements, l’aspect convivial n’est pas oublié puisque l’on partage un repas selon le mode auberge espagnole. Et bien sûr, on n’est pas étonné que celui-ci soit un repas zéro déchet.


Entre nous :
> Grande satisfaction : "Sortir d’une passivité et du rôle de spectateurs en tentant de devenir acteurs. Même si c’est petit, se dire que c’est important pour soi”


> Solutions à trouver prochainement ? « On est optimiste, on veut que ça avance mais il faut se saisir du sujet de la pérennité  de notre collectif et y faire entrer du monde pour que d’autres puissent le porter dans l’avenir.»




Pour les plus curieux :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 06 13 86 30 52




Je m’engage à apporter mon expérience sur un projet similaire, vous pouvez me contacter 
Albert Bonnecaze  -  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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REDACTION

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