Billère 64

Pour rassembler des associations œuvrant sous un même toit dans le domaine de la solidarité internationale et de la citoyenneté, les accompagner dans leur projet… quoi de mieux qu’une « Maison » ? Rencontre avec un lieu, des services, des bénévoles, des actions concrètes.

 

À quelques pas de la médiathèque de Billère (agglomération de Pau), située dans les anciens locaux de la Police municipale, esplanade Vandenberghe, un lieu s’est ouvert en 2016 : la Maison des Citoyen-ne-s du Monde.

Le lieu est à vrai dire un appartement, constitué de petites salles mises à disposition auprès des associations adhérentes du département, toutes actrices de la solidarité internationale et de la citoyenneté et partageant les mêmes valeurs et c’est en cela que l’on se sent dans une maison, les membres se retrouvant sous un même toit ; d’autant que le souci de l’animateur des lieux, la Maison des Citoyen-ne-s du Monde, veille à l’échange et la transmission de l’expérience entre tous au quotidien.


Une Maison des services avant tout
A ce jour, on compte plus d’une vingtaine de structures, parmi elles : « Terre Solidaire » qui agit contre les injustices dans le monde, « Artistes solidaires », « Bascos » qui lutte contre l’homophobie et les discriminations mais aussi « Eau vive Internationale » qui appuie le développement de projet local en Afrique, « le Potager du Futur » ou l’association d’éducation populaire les « Francas » qui dispensent notamment les formations de BAFA… « Les associations adhérentes, très diverses par leurs objectifs, leur taille, parfois très petites, bénéficient de ce lieu pour une boîte aux lettres, une permanence téléphonique… mais c’est aussi une maison des services à vocation départementale pour les aider dans leur projet, leurs actions. Nous avons en interne les compétences pour les accompagner » raconte Jacques Cabanes, administrateur de l’Association, représentant en tant qu’élu la ville de Billère.
Un accompagnement personnalisé est ainsi proposé directement par la MCM 64 ou à travers le réseau RITIMO (réseau d’information pour le développement de la solidarité internationale et du développement durable) dont elle est membre. De la documentation est également mise à disposition auprès des adhérents.

 


L’adaptation à un nouveau contexte
Depuis 2016, la MCM s’est dotée d’une nouvelle mission, aujourd’hui devenue importante, l’apprentissage des cours de français auprès des réfugiés et demandeurs d’asile par des bénévoles ( si cela vous tente, l’association en recherche).
« Il y avait une urgence, nous y avons répondu. Actuellement, nous avons trente-six bénévoles qui donnent des cours de tous niveaux à environ cent cinquante personnes. Les personnes que l’on reçoit ont pour la plupart compris que la base de l’intégration en France, c’est l’apprentissage du français », précisent Jacques Cabanes rejoint par Carole Quinsac, très active dans ce domaine en tant que bénévole.


Diversités d’activités, fonctionnement à assurer
Parmi les « anciens élèves » le jeune Alnoor, Soudanais, effectue en ce moment au sein de la MCM 64 un service civique avec Maud. Demain, il devrait suivre  une formation en IUT. Tous deux assurent ainsi au quotidien le fonctionnement de l’association et son animation car la MCM 64 mène au cours de l’année de nombreuses actions : débats, repas, ateliers… afin de  multiplier les passerelles et les rencontres entre tous.
Chaque année, elle organise également avec la Commune, l’événement « Festisol », réalisé dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale. Une manifestation qui est à l’origine de la création de la MCM 64 et qui en constitue son ADN pourrait-on dire.


Un nouveau défi pour demain
Demain la MCM 64 souhaite aller à la rencontre du grand public dans le département  ou tout au moins dans les communes alentour à travers un spectacle qui susciterait échanges et rencontres avec ses spectateurs… Tout se met en place, en répondant à des appels à projet, en se rapprochant de professionnels du spectacle… « On garde en mémoire le fort impact de ce théâtre forum proposé l’an dernier avec les migrants et les bénévoles. En allant sur les  communes, notre objectif est  de continuer à  combattre les préjugés  » conclut Jacques Cabanes


Entre nous :

> Grande satisfaction : " De voir le développement rapide de l’association et en ce sens se dire qu’elle correspondait à un besoin ”.



> Solutions à trouver prochainement ? « Trouver le financement qui permettrait de nous développer. Nous souhaiterions nouer des contacts avec les collectivités car nous pouvons leur apporter un réel service».





Pour les plus curieux : https://www.citoyen-ne-sdumonde.org


Je m’engage à apporter mon expérience sur un projet similaire, vous pouvez me contacter :
Jacques Cabanes   -   Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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REDACTION

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