Auch - 32

« Qu’est-ce qu’on peut faire au niveau de l’environnement ?  La tâche est tellement énorme, comment passer à l’action ? »
En se tournant vers le mouvement des villes en transition, un groupe de copains dans le Gers est passé à l’action voici sept ans à Auch. Le sillon est tracé, les options se dégagent désormais…

 

Il y a plus de 2 000 initiatives de Transition dans le monde, 150 en France, qui ont ainsi  suivi la première ville en Transition, Totnes, dont l’initiateur est Rob Hopkins qui a posé pour objectif d’arriver à l’autonomie énergétique et alimentaire en 2030 dans cette ville de 8000 habitants située au sud du Devon en Angleterre. Le message qu’il porte dans le film Demain va être déterminant pour les futurs créateurs de l’association.


Ambitions et réalités
Auch Territoire en Transition va naitre  en 2012. « On voulait faire notre part, au départ l’ambition est grande, préparer un territoire à vivre avec moins d’énergie fossile… Après sept ans, on n’y est pas, bien sûr. Au début, on a fait beaucoup de sensibilisation, on a fait venir des spécialistes sur des sujets divers et puis on s’est rapproché des collectivités : mairie et département notamment » raconte Philippe le Goanvic un des cofondateurs et administrateur de l’association.


Actions ciblées, commissions autonomes
Les commissions pour travailler de façon autonome, se sont constituées au fil du temps. A partir de cette logique, l’association ATT a entrepris différentes actions : création de toilettes sèches, qui peuvent être louées pour les évènements, un service de « voiture partagée » ( louée à ce jour 10 jours par mois), des ruches ont été mises en place dans Auch et l’association accompagne institutionnels et particuliers pour bénéficier du matériel d’extraction et autres outils nécessaires. Des formations sont proposées ainsi que des ateliers découvertes dont l’un des derniers avait pour thème la communication non violente (CNV). «Nous avons comme objectif de faire du lien. Cette initiation à la CNV nous semble une bonne pratique pour appréhender au mieux les moments difficiles dans les échanges parfois » précise Philippe Le Goanvic.

 


Vers la mise en lumière des alternatives locales
Dernier outil animé par les bénévoles de l’association, le café associatif (né en 2015) sur la place Barbès. Ce lieu dénommé « l’abri des possibles » a évolué au gré des animateurs bénévoles. Hier, les concerts sous la forme de scènes ouvertes étaient la principale proposition, aujourd’hui le café est plutôt devenu un  lieu à la disposition des associations. « Elles  viennent faire leur réunion ou animer un atelier, des activités comme le  Shiatsu…On évolue vers une structure de type Maison des associations, ce qui est une façon de mutualiser les moyens entre nous, de créer aussi du lien entre les structures. C’est un lieu qui va demain mettre en lumière les alternatives locales et dans ce but, nous avons recruté un service civique avec Alternatiba … Il y a aussi des ventes de produits locaux,  des expo… C’est un café qui fonctionne sur le principe du prix libre, c’est  un endroit qui est de plus  en plus apprécié » conclut Philippe.

 

Entre nous :

> Grande satisfaction : « Le café associatif, c’est un outil qui a trouvé son public ».





> Solutions à trouver prochainement ? « Des bénévoles qui auraient entre 20 et 35 ans, une classe d’âge qui est faible dans notre département. Il faut que l’on trouve des idées pour donner envie  à ces jeunes, peu nombreux, de nous rejoindre ».




Pour les plus curieux :  auch.entransition.fr  -   https://www.facebook.com/AbridesPossibles/




Je m’engage à apporter mon expérience sur un projet similaire, vous pouvez me contacter :
Philippe Le Goanvic   :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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REDACTION

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