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ICI tout va bien
Et si nous prenions le temps de nous arrêter, d’observer autour de nous, de comprendre ce qui nous lie, nous relie, ce qui fait notre particularité, véritable ferment à la complémentarité et à la solidarité.
Les acteurs de ce numéro 44 nous invitent à partager leur révolution intérieure, au cours de laquelle naît leur projet, sa mise en place.
Ainsi, d’autres façons de faire, de penser s’expriment avec énergie en ruralité, à travers la création d’une école alternative, la conception d’outils agricoles forgeant d’autres pratiques, l’ouverture d’une librairie, véritable invitation à la rencontre ou dans l’exploration de l’interaction entre l’animal et l’humain… À leurs côtés, les acteurs de la ville mènent « leurs combats » dans la rue, dans des quartiers en réhabilitation, avec l’ambition de sensibiliser, de proposer d’autres manières de consommer plus directe, plus écologique, plus juste socialement. Des réflexions également s’élaborent autour du pouvoir des coopératives demain.
En ville ou en campagne, ces expérimentations composent de nouvelles harmonies que l’on peut désormais jouer ensemble afin de cultiver notre enthousiasme au quotidien comme nous le souffle Rachel Carlson : « Notre capacité a saisir le merveilleux n’est-elle pas le remède à l’indifférence ? Un antidote fabuleux même contre l’amertume et le désenchantement ?… Le plus beau cadeau de naissance serait d’offrir aux enfants une capacité d’émerveillement indestructible… » Bonne lecture.
Sarrant | 32
Les contes et autres histoires enfantines font du loup le grand méchant … Dans cette « fable » où son rôle est primordial, il apparaît ni bon ni mauvais mais utile à l’équilibre de l’écosystème de l’île. Inspiré d’une histoire vraie, le récit aux allures de documentaire, fera à coup sûr changer l’imaginaire du loup auprès des jeunes et moins jeunes lecteurs.
Comme prévu, ITVB revient après une pause de trois mois née d’une volonté d’évoluer, de se questionner en se rapprochant pour cela des lecteurs qui ont joué le jeu et permis ainsi d’enrichir la réflexion* souhaitée.
Évoluer, ce n’est pas tout changer comme vous allez le lire, c’est repenser au positionnement de la Lettre qui avait démarré en 2017, c’est tendre l’oreille à ce qui nous entoure, c’est ouvrir toujours et encore nos horizons, laisser aller notre envie de faire avec, de vous donner envie d’aller sur le site, mais c’est aussi se parer de quelques atours, de couleurs, afin de se mettre ainsi sur son 31. (Tiens ! c’est le numéro de mars)
En partant en quête pour ce numéro à la rencontre d’hommes et de femmes, de collectifs, de collectivités, l’évidence était là : choix de vie, envie de faire autrement, énergie à transformer, à porter la voix, à renouer avec le vivant. ITVB se devait d’apporter la même intensité d’éclairage à travers la mise en avant de ces récits, elle le fait en créant de nouvelles rubriques, en s’interrogeant sur un demain qui se voudrait être aujourd’hui, en se rapprochant de partenaires positifs « des ondes » …
Vous informer bien sûr et donner également les clés à ceux et celles qui veulent agir, car vous l’avez souhaité aussi en tant que lecteurs.
Le printemps des poètes est là, avec lui Henri Gougaud et les mots empruntés à son dernier ouvrage : « Le but n’est pas d’être meilleur, souvenez-vous bien de cela. Il est de devenir vivant, de plus en plus intensément. » Bonne lecture. Vos retours seront les bienvenus.
Résumé compte rendu questionnaire, cliquer ici.
Nailloux | 31
Qu’est ce qui peut faire « basculer » un cargo de marchandises ? La météo ? Un accident ? Non, une baignade en mer autorisée par sa commandante. Ce moment transgressif, en suspens, va faire surgir un avant et un après pour chaque membre de l’équipage. Et si cette irruption du mystère dans la routine de la vie à bord d’un cargo offrait à chacun la possibilité de trouver sa place sans donner place au pouvoir.