Losse 40

Une ancienne maison du XVIIIe, la seule du village dans les années 60 avec une télévision qui accueillait les habitants pour des soirées autour de l’écran… Soixante ans plus tard, ce même lieu réinvente l’accueil et le partage à partir de la nature. Il permet de s’y nourrir, d’y séjourner, de s’y former, de s’y retrouver lors des «hèstas » et bien d’autres choses …

Le Pizou 24

Alternative à la maison de retraite, l’accueil familial présente de nombreux avantages, coût financier moindre, stimulation du groupe et relations humaines privilégiées. Frein à son développement : le statut des accueillants en étude depuis 30 ans. Pour faciliter la proposition de ce service, des collectivités locales n’hésitent pas à construire des maisons qu’elles mettent à disposition des familles d’accueil moyennant un loyer.

Dans l’objectif de se rendre utile et se voulant fidèle à ce nouveau journalisme qui revendique l’écoute et la proximité, il est apparu comme une évidence pour ITVB de recueillir le récit des acteurs de l’ESS (économie sociale et solidaire) touchés aussi par cette crise sanitaire et qui ont nourri avec générosité le journal depuis 3 ans.

« Elles sont toujours là », « encore plus présentes », « plus que jamais », « elles s’affirment », « se confirment », « se renforcent »,  « restent les mêmes », « toujours plus fortes »… Bref, la tornade sanitaire n’a pas ébranlé leurs convictions, ni les valeurs qui sous-tendent leurs activités. Mais quelles sont celles qui sont aujourd’hui mises en exergue et sur lesquelles l’avenir va se bâtir ?

A l’écoute de ce qui est positif, les acteurs de l’ESS - Economie Sociale et Solidaire - ont perçu ce qui avait changé ces dernières semaines à travers des prises de conscience, des mobilisations, des  nouvelles démarches… Ils savent aussi que la mise en action ne suit pas toujours la bonne intention. Peu importe, l’envie, l’action, , l’audace… sont toujours là chez eux. Actifs, réactifs, inventifs. Ils veulent investir plus le local mais envisage de passer à une autre échelle.

Changer de paradigme, cette crise sera-t-elle un élément déclencheur ? C’est la question que l’on peut se poser certains retours.
Alors d’accord… mais ce serait pour quand ? Ici, la réponse est avancée « On ne croit pas au jour d’après, on croit au tout de suite »  selon l’association toulousaine Sozinho ( https://www.sozinho.org). Les solutions sont ainsi multiples et riches comme vous allez le lire…

Arrêts d’activité, pertes de C.A, conditions de reprises incertaines… Les situations des structures qui ont répondu au questionnaire d’ITVB sont multiples, leurs besoins aussi. Ils sont humains, techniques, financiers et prennent aussi la forme d’appels. Nous avons tenu à les collecter par thème, à   présenter chaque structure et à leur donner directement la parole.

Au cœur de la tourmente de ces derniers mois, ils ont soutenu, accompagné, pris le pouls de leurs interlocuteurs, développé de nouveaux accompagnements…
Issus de l’économie sociale et solidaire ils mettent en place, pour l’un plus particulièrement des financements participatifs, pour l’autre des campagnes de dons… Les comportements changent, les réponses évoluent également.

Ponsan-Soubiran 32

Après un master Science Po « option communication et gestion évènementielle » en poche, suivie d’une expérience positive dans le secteur culturel de près de 2 ans, Mayalène réoriente sa vie professionnelle. Retour à la ruralité avec  un projet « plein de sens » qui la mènera demain à être productrice de plantes aromatiques et médicinales en bio.

Des listes citoyennes se mettent en place en France avec la volonté d’inventer de nouvelles façons de faire vivre la démocratie communale. Pour accompagner ce mouvement, des outils didactiques, des méthodes de travail, des ouvrages pratiques ont vu le jour, parmi eux : « Oser s’impliquer dans la vie politique locale ». L’auteur, un simple citoyen, invite ses lecteurs à passer à l’action.

Voici plusieurs mois un « pacte pour la transition » a été proposé par les ONG, les associations nationales, locales et les citoyens à destination des collectivités territoriales. Réseau Action Climat et Alternatiba à partir des « alternatives territoriales » propose de co-construire des politiques locales et d’organiser le suivi des engagements des futurs élus.

Avec un slogan mobilisateur « Pour que comptent les voix des plus démunis », une action de communication relayée auprès de toutes les antennes locales et une étude réalisée par l’IFOP auprès des maires mettant en avant une précarité appuyée des seniors, l’objectif du Secours Catholique vise l’interpellation des candidats aux élections municipales.

L’alimentation, l’agriculture, les terres agricoles sont devenues des sujets au cœur des conversations quotidiennes du consommateur et aujourd’hui du citoyen. Dans ce contexte d’élections, Terre de  liens rappelle que l’avenir des terres agricoles est l’affaire de tous et que les communes ont des leviers d’actions pour engager la transition agricole et alimentaire.

Engagées dans le développement de l’Économie Sociale et Solidaire, des collectivités ont créé en 2002 le Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire. Convaincues que ce modèle économique d’avenir agit pour la transition, le RTES propose un kit pour outiller les futures équipes municipales afin de soutenir concrètement son développement.

Le Fieu 33

Ils ont transformé leurs idées en de nouvelles  énergies au service d’un territoire rural. Ce carburant vert, fait « de sang neuf » comme ils le soulignent dans leur dénomination avec humour, a pour ambition de relever les enjeux de l’éducation, de la nourriture, du logement, de la culture et du numérique…

Gardères 65

Quand dans un petit village de cinq cents habitants, Madame le maire lance un appel dans le bulletin municipal annuel pour un projet de commerce multiservice et qu’une enfant du pays répond : « si vous cherchez une épicière madame le maire, et bien moi je cherche une épicerie »… Reste  la mise en place.

Agen, Fumel, Penne d’Agenais, Marmande, Montpezat 47/ …

Donner la possibilité aux jeunes dès l’âge de 9 ans d’apprendre à faire avec leurs  mains, à faire bien, leur faire découvrir de nouveaux horizons, peut-être un métier et continuer ainsi à susciter de l’attrait pour l’artisanat, c’est l’art et le savoir-faire de retraités fortement actifs et motivés.

Lussagnet-Lusson 64

Organisée par l’association « ICI, tout va bien » la deuxième édition du « festival des graines et des idées remarquables » s’est déroulée en novembre dernier sur le thème « Mobilités, services, culture… Des initiatives pour vivre dans les villages ». Un bilan qui laisse déjà entrevoir une 3e édition…

Périgueux 24/

Reconnue comme complémentaire aux traitements traditionnels pour aider les patients cancéreux, l’activité physique dispensée par des praticiens spécialisés en thérapie sportive se développe en France. La méthode personnalisée et adaptée à chaque personne devient une aide pendant et après un cancer.

Montesquiou 32

C’est un café associatif qui, avec seulement cinq ans d’existence, offre déjà une belle identité : qualité des spectacles, outil culturel implanté dans le milieu rural, reconnaissance des institutions départementales…  Récemment élue, une  nouvelle  équipe collégiale souhaite ajouter à ce lieu une vocation intergénérationnelle et se tourner vers les habitants de la commune.

Lagraulet du Gers - 32

Labellisée « Territoire bio engagé* » depuis 2014, Lagraulet du Gers est la petite commune qui montre par l’exemple au fil des ans  tout ce qui peut se faire en local pour l’environnement. Et il s’en fait…  Suivez le guide, son maire.

64 / 65

Un salon de coiffure qui se pose sur la place du village ou à proximité d’un lieu de vie, une école ou un marché, c’est aujourd’hui bien plus qu’un nouveau service qui se développe, c’est une façon de favoriser des liens de proximité au sein d’une commune. Une prise de conscience préalable quand on a fait  le choix de ce métier itinérant.

REDACTION

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies. En savoir plus